Perrod G, Samaha E, Rahmi G, Khater S, Abbes L, et al. La découverte peut enfin être la conséquence d’un dépistage génétique ciblé chez des apparentés d’un cas index atteint. Tout patient porteur d’une polypose doit être adressé en consultation d’oncogénétique afin de réaliser un prélèvement constitutionnel (analyse des gènes APC et MUTYH, POLE, POLD1, le plus souvent par séquençage haut débit). Les techniques de résection comme la dissection sous muqueuse colorectale ont repoussé les limites de l’endoscopie avec des stratégies de plus en plus précises, probablement complétées par l’intelligence artificielle à courte échéance. Chaque lésion, même millimétrique, doit être reséquée. - Cancer de l’endomètre : 40% à 70 ans (50% si MLH1) - Cancer urothélial: des voies urinaires ou de la vessie - Cancer de l’intestin grêle Spectre élargi - Cancer de l’ovaire : 10% à 70 ans (20% si MLH1) - Cancer digestif : cancer de l’estomac, cancer des voies biliaires - Syndrome de Muir-Torre : adénome sébacé, kérato-acanthome Certaines entités ont été plus récemment décrites comme les polyposes liées aux gènes POLE et POLD1, dites «polymerase proof reading associated polyposis», et celles liées aux gènes NTHL1, MSH3, et GREM, dont les présentations sont variées, tant dans leurs lésions précancéreuses (polypes adénomateux, hyperplasiques, hamartomateux) que dans leurs phénotypes familiaux (transmissions autosomiques dominantes ou récessives, associations de cancers «Lynch like»). Figure 2 : stratégie d’analyse du CCR en cas de suspicion de syndrome de Lynch (présence de critères d’Amsterdam), Vasen H. revised Amsterdam Criterias. Tableau 5 : score INSIGHT d’évaluation de la polypose rectale après colectomie, * présence de dysplasie de haut grade justifiant de passer en stade 4. Les cancers en France, Les Données, INCa, édition 2015, avril, Cancer colorectal : modalités de dépistage et de prévention chez les sujets à risque élevé et très élevé. Bonadona V, Bonaïti B, Olschwang S, Grandjouan S, Huiart L. Møller P, Seppälä T, Bernstein I, Holinski-Feder E, Sala P. Vasen HFA et Boland Progress in genetic testing, classification, and identification of Lynch syndrome. Le suivi des familles HNPCC a permis de mettre en évidence une association avec des tumeurs d’autres localisations. Koskenvuo L, Renkonen-Sinisalo L, Järvinen HJ et Lepistö Risk of cancer and secondary proctectomy after colectomy and ileorectal anastomosis in familial adenomatous polyposis. @��a=` �^��}�Cy�s�Q����:���T���Y��T�S��;��'{�o�a����Xdl5*���s"o��r�gD.�0��b"���. %�쏢 Les développements de l’endoscopie tels que la haute définition et les colorations virtuelles permettent d’augmenter clairement les capacités de dépistage, mais ne sont pas validées et exposent au risque de réduction du temps de retrait préjudiciable dans cette indication, comme cela apparaît dans l’étude de East et coll. Rahmi G, Lecomte T, Malka D, Manière T, Le Rhun M. East JE, Suzuki N, Stavrinidis M, Guenther T, Thomas HJW. Tableau 1 : risques de CCR dans le syndrome de Lynch en France et en Europe. Hereditary nonpolyposis colorectal cancer (HNPCC) or Lynch syndrome is an autosomal dominant genetic condition that is associated with a high risk of colon cancer as well as other cancers including endometrial cancer (second most common), ovary, stomach, small intestine, hepatobiliary tract, upper urinary tract, brain, and skin. En 2016, 7 350 personnes ont été adressées en consultation d’oncogénétique pour une suspicion de syndrome de Lynch ; 468 cas index et 680 apparentés porteurs d’une mutation ont été identifiés [données INCA (10)]. Le syndrome de Lynch (SL) ou syndrome hereditary non polyposis colorectal cancer (HNPCC) est l'une des prédispositions génétiques aux cancers les plus fréquentes. Les patients atteints de syndrome HNPCC ont en outre un risque modéré de cancers de l’ovaire, de l’estomac et de l’épithélium des voies biliaires, définissant le spectre tumoral large. Les données françaises (enquête ERISCAM) et européennes détaillant les risques actualisés sont indiquées dans le tableau 1 (6,7)Ce syndrome est la conséquence d’un dysfonctionnement du système principal de réparation de l’ADN («Mismatch Repair System» ou MMR) dont l’une des quatre principales composantes protéiques (MLH1 / MSH2 / MSH6 / PMS2) est affectée dans sa fonction par une mutation constitutionnelle pathogène (8). Cancers colorectaux (syndrome de Lynch). Le syndrome de Lynch est un trouble autosomique dominant dans lequel les patients porteurs de l'une des mutations génétiques connues qui nuisent à la réparation des mésappariements de l'ADN ont un risque de développement de cancer colorectal de 70 à 80% au cours de la vie. 1993 Jun 10;363(6429):558–61. ��@b0B��$��5���=N�_A�b@.Ax�}���X:�i (�M�kX/0��E�]�W��Kz��ޏ�߯��H�z�'�p����O٫�Oo�+�������V�{�V.G��]�ݸ%������~���0C���D����c�������A4G�z� ������`+)����J��G�8�.=/�%�cO��l�e'l/-��jԂ�\Z,H�7룍��D�I���]��0� a[_�����RI��E�֏J�����H�d!��L�a( �LI:Lɀ��x����,B���y"��` JAMA. La chromo endoscopie à l’indigo carmin permettait d’augmenter de 50 % de taux de détection des adénomes et était également plus performante pour la détection des petits polypes de moins de 5 mm (16,7 % après NBI vs 28,3 % après CE, p = 0,0001) (17). �*uV|��1H�B�d�@o�:f�G��z��? Dans la Polypose Adénomateuse. Dans ce syndrome, les adénomes sont en général plans, prédominent dans le côlon droit, et la séquence adénome-cancer est beaucoup plus rapide. Impact of an optimized colonoscopic screening program for patients with Lynch syndrome: 6-year results of a specialized French Ther Adv Gastroenterol. L’exemple des adénomes festonnés dont l’incidence et l’importance sont croissantes est révélateur. Gastroenterology. Polypose adénomateuse familiale, syndrome de Lynch, chromo endoscopie, cancer colorectal, réseaux de suivi. Un authentique syndrome de Lynch est suspecté devant un âge jeune du patient atteint et des antécédents familiaux répondants aux critères d’Amsterdam (tableau 3). Le score INSIGHT, proposé par un panel d’expert du groupe du même nom en 2017, présente une classification des patients en 5 stades en fonction de la densité et de la taille des polypes ainsi que de la présence de dysplasie de haut grade (tableau 5). The goal of this update is to update indications and surgical strategies for patients with LS. Le syndrome de Muirr Torre dont le spectre est élargi aux tumeurs cutanées sébacées et aux kérato-acanthomes; Le syndrome de Turcot dont le spectre inclus le cancer du côlon et des tumeurs du système nerveux central (glioblastome, médulloblastome, épendymone) LE RISQUE Sa fréquence n'est pas parfaitement connue. Il est lié à une mutation constitutionnelle de l'un des gènes du système de réparation des mésappariements de l'acide désoxyribonucléique (ADN) (MLH1, MSH2, MSH6 et PMS2), appelé système mismatch repair (MMR). Le syndrome de Lynch est un syndrome de prédisposition héréditaire au cancer (colorectal, endomètre, ovaire…), de transmission autosomique dominante, caractérisé au plan moléculaire par la présence d’une mutation constitutionnelle sur un des gènes du système MisMatch Repair (MMR), système de réparation de mésappariements de l’ADN : MLH1, PMS2, MSH2, MSH6 ou … La polypose colique familiale liée au gène APC expose à un risque de cancer colorectal proche de 100 % avant l’âge de 40 ans. Le syndrome de Lynch, également appelé cancer colorectal héréditaire sans polypose (hereditary non ... du rectum, de l’endomètre, de l’intestin grêle et des voies urinaires. Le défaut d’observance des personnes suivies est le principal risque de non-respect des intervalles. Il n’est pas recommandé de reséquer les polypes dans un but d’éradication. 2018;11:1756284818775058. Le statut MSI, présent dans 15 % des CCR, peut être indépendant d’un syndrome de Lynch et dans ce cas être la conséquence d’une mutation de BRAF et/ou d’une hyper méthylation du promoteur de MLH1 dans les cancers sporadiques du sujet âgé (avec extinction de MLH1). Enfin, la participation des patients à un réseau de suivi régional permet, comme cela a été montré en Ile-de-France, d’augmenter la qualité des endoscopies de surveillance et la détection de nouveaux cas de cancers colorectaux (20). Le spectre élargi inclut les autres types de cancer. coloscopie à 20 et 30 ans puis tous les 2-3 ans, Tableau 4 : synthèse des recommandations de surveillance colorectale du syndrome de Lynch et des polyposes. Présentation de la coordination Oncogénétique en Champagne-Ardennes. Cellier et coll. Les personnes à haut risque génétique doivent être suivies dans le cadre d’un réseau d’oncogénétique et bénéficier d’un programme personnalisé de suivi. Le syndrome de Lynch, anciennement appelé HNPCC (Human Non Polyposis Colorectal Cancer) est une prédisposition héréditaire aux cancers colorectaux (CCR). Le syndrome de Lynch (anciennement HNPCC – Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer) est une affection héréditaire autosomique dominante prédisposant à plusieurs cancers, lesquels constituent le spectre du syndrome de Lynch. Le suivi des personnes à haut risque (établi sur des arguments génétiques, familiaux ou moléculaires) se fait en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire d’oncogénétique dans le cadre d’un réseau. Les autres formes de polyposes héréditaires sont beaucoup plus rares. Reims Histoire familiale et type de tumeur CCR C endomètre mais aussi tumeur du spectre élargi Indications de la consultation d’oncogénétique Syndrome de Lynch Age au diagnostic de cancer 3. Gastroenterology 1999 Rodriguez-Bigas M. Bethesda Guidelines. Le diagnostic est suspecté sur la base d’arguments cliniques, endoscopiques et anatomopathologiques. De plus, la présence d'un seul allè… Syndrome de Lynch –Cancer gastrique: spectre « élargi » de Lynch –Quand rechercher un syndrome de Lynch: •Contexte familial ou personnel tumeur du spectre de Lynch (colo-rectal, endomètre, ovaire, voies biliaires et excréto-urinaires) MSI: à réaliser largement Recommandations TNCD, 2019: Parce que les mutations germinales délétères sont rares dans la population générale (<1%) lhistoire familiale est le meilleur moyen didentifier les porteurs de mutations dans les gènes liés au risque héréditaire de cancer du côlon. Certains auteurs ont émis l'hypothèse d'une transmission autosomique dominante et un rôle possible de gènes suppresseurs situés sur les chromosomes 9q, 17p et 5p. �� ��^�F ���ǵ�q ��%�!�bZ�C*)Ф�:�@ �h1�טa��R�:���:�XBo��I�֧�@���W��� �f�m�s*f���z:���:W���D�2��ϑbl|̵�%��lj��?܀y�lTD9z#4�&��Jz�h�B�/H��������FCܪAh��J�[Yx#H��2���8�A�Y�¬l@2�]ʄz��_7hn��TV"����>YǵB��`�� �5�a�aF � z�r޶�C0�kA�H�D�׍(Ys�I` 2A��dTd�'��vҩ�h���sc����7{R�L� Selon les dernières recommandations de l’ESGE, un âge plus tardif peut être envisagé en particulier en cas de mutation PMS2. L’examen est ensuite répété au maximum tous les deux ans, cet intervalle pouvant être raccourci en fonction des lésions retrouvées, en particulier lorsqu’un adénome en dysplasie de haut grade ou un carcinome in situ ont été reséqués. Anyla et coll. Il est démontré que le suivi endoscopique, le respect des modalités de la coloscopie et des intervalles de suivi sont fondamentaux et permettent de réduire le risque de cancer colorectal (14). Les prédispositions à haut risque de cancer colorectal sont majoritairement liées à la polypose adénomateuse familiale et au syndrome de Lynch. Int J Colorectal Dis. Le cancer gastrique appartient au spectre élargi (critères de Bethesda) du syndrome HNPCC. Une endoscopie annuelle est recommandée. Lynch PM, Morris JS, Wen S, Advani SM, Ross W. Pommaret E, Vienne A, Lefevre JH, Sogni P, Florent C. Järvinen HJ, Aarnio M, Mustonen H, Aktan-Collan K, Aaltonen LA. Une résection prudente des adénomes doit être réalisée selon les même règles que dans le rectum. Il est responsable de plus de 17 000 décès par an (1). L’objectif de la coloscopie est d’évaluer la présence de la polypose, préciser l’atteinte rectale éventuelle et effectuer une cartographie histologique. Chez les patients ayant eu une colo-proctectomie avec anastomose iléo-anale, le risque de polypose sur le réservoir atteint  48 % 15 ans après la chirurgie et les adénocarcinomes, bien que rares, sont possibles (13). Chromo-endoscopie à l’indigo-carmin à 6 mois, 1 an, puis tous les 2 ans en l’absence d’adénome, biopsies multiples en présence d’adénomes visibles sans traitement systématique. C ) Diagnostic différentiel. Les suivis endoscopiques colorectaux avant et après colo-proctectomie, selon les recommandations françaises (GENMAD) et américaines (NCCM 2018), sont résumés dans le tableau 4. La recherche d'une déficience du système MMR au sein des tumeurs du spectre du syndrome de Lynch doit être effectuée devant : un cancer colorectal diagnostiqué avant 60 ans; ou un cancer colorectal ET une histoire personnelle OU familiale évocatrice d’un syndrome de Lynch, quel que soit l’âge ou … 3. ont récemment étudié la chromo endoscopie virtuelle par NBI et avec indigo carmin dans une étude prospective multicentrique de non-infériorité dans le syndrome de Lynch. De tels réseaux régionaux ont été mis en place dans le cadre du plan cancer 2014-2019. Figure 3 : détection d’un petit adénome après chromo endoscopie à l’indigo carmin au cours du syndrome de Lynch. La survenue d’une mutation somatique du même gène affectant l’allèle non muté entraîne des erreurs de réplication, dont la conséquence, outre d’entraîner un risque de cancer, est également d’être responsable d’une instabilité des microsatellites qui constitue la partie visible de l’anomalie génétique (phénotype « MSI ») (9). La haute autorité de santé (HAS) reconnaît trois niveaux de risques pour le CCR (2) : Les cancers colorectaux survenant dans un contexte familial représentent 15 % des cas et sont liés à une prédisposition génétique dans 5 % des cas. Although it is not considered a part of the FAP family, it is worthy of mention. Familiale (PAF) liée au gène APC, les polypes sont souvent en très grand nombre (> 100), apparaissent à un âge moyen de 16 ans et à 35 ans, 95 % des patients ont une polypose (3) (figure 1). Fam Cancer. ont démontré dans une cohorte prospective de 121 patients ayant un syndrome de Lynch et un antécédent personnel de cancer colorectal, que le risque de deuxième cancer était de 38,5 %. En règle générale, on procède par segment que l’on colore puis que l’on inspecte. Cent trente-huit patients ont eu une double coloscopie (NBI puis chromo endoscopie à l’indigo carmin). Coloscopie avec chromo-endoscopie pan colique à l’indigo-carmin à 20 ans, renouvelé à 25 ans et à 30 ans en cas de normalité puis, au minimum tous les 2 ans, > 25 polypes résécables, ou > 1 polype non résécable, ou dysplasie de haut grade résécable, >25 polypes non résécables ou DHG incomplètement résécable ou cancer invasif, Connaître les différentes formes familiales à très haut risque de CCR d’origine génétique, Connaître les principes des méthodes diagnostiques, Connaître les critères diagnostiques et les modalités de surveillance du syndrome de Lynch, Connaître les critères diagnostiques et les modalités de surveillance de la PAF. © Oncogénétique en 2016 /consultations, laboratoires et suivi, INCa, décembre. Bisgaard ML, Fenger K, Bülow S, Niebuhr E. Buecher B, Bonaïti C, Buisine M-P, Colas C et Saurin J-C. French experts report on MUTYH-associated polyposis (MAP). In Lynch Syndrome (LS), the abnormality is a mutation of the deoxyribonucleic acid (DNA) repair system. Dans ces cas, la personne atteinte doit être adressée en consultation d’oncogénétique avec ses comptes rendus anatomo-pathologiques afin d’évaluer la probabilité d’une prédisposition de type Lynch au vu des données familiales et anatomopathologiques. Aucune caractéristique spécifique n'a été retrouvée à ce jour, seul l'âge moyen de survenue est inférieur à celui des cas sporadiques. Formes sporadiques des tumeurs appartenant au spectre du syndrome de Lynch : l'expression du phénotype MSI peut être liée à une inactivation acquise (liée au vieillissement) du gène MLH1, le plus souvent par hyperméthylation de son promoteur. L’âge de la colectomie prophylactique dépend en effet de la densité des polypes et de l’apparition éventuelle de dysplasie de haut grade, voire de cancers au sein des polypes. Il est recommandé de reséquer toutes les lésions supra centimétriques par mucosectomie, et les lésions infra centimétriques par électrocoagulation au plasma d’argon. Une méta analyse a également montré que les patients ayant eu une colectomie segmentaire présentaient un risque de cancer métachrone multiplié par 4 malgré un suivi par coloscopie annuel ou tous les deux ans (19). Et au-delà de ça, avance-t-il, le spectre élargi des traits contribue aussi à rendre le monde plus intéressant. On est en droit d’évoquer un syndrome de Lynch devant un cancer colorectal du sujet jeune (< 50 ans) avec des antécédents familiaux de cancer colorectal ou de cancers rentrant dans le spectre du syndrome de Lynch, ou chez un patient porteur de … Des tumeurs cutanées et cérébrales ont été également rapportées dans des familles atteintes de syndrome … Different spectra of disease are associated with LS. Petersen GM, Slack J et Nakamura Screening guidelines and premorbid diagnosis of familial adenomatous polyposis using linkage. HAS. Parallèlement, les exigences de l’endoscopie de dépistage ont poussé à élaborer des critères stricts de qualité et des indicateurs de performance de l’opérateur comme le taux de détection des adénomes, véritables protections du cancer colorectal d’intervalle. Mai. On décrit également, dans ce qui est appelé le spectre élargi du syndrome de Lynch, des tumeurs de l’estomac, des cancers du pancréas, des cholangiocarcinomes, des tumeurs du système nerveux central (gliomes et glioblastomes). Cancer de l’intestin grêle Spectre tumoral élargi (RR entre 5 et 8) Cancer gastrique Cholangiocarcinome Cancer de l’ovaire Glioblastome (Syndrome de Turcot) Carcinome sébacé (Syndrome de Torre-Muir) Risque de cancer métachrone : • 25% à 10 ans • 50% à 15 ans Le délai d’apparition après la dernière coloscopie était de 24 mois, faisant suggérer des intervalles de surveillance par coloscopie maximum de 18 mois chez ces patients (18). Le syndrome de Lynch (anciennement HNPCC – Hereditary Non Polyposis Colorectal Cancer) est une affection héréditaire autosomique dominante prédisposant à plusieurs cancers, lesquels constituent le spectre du syndrome de Lynch. Avec 43 336 nouveaux cas estimés en 2018, le cancer colorectal (CCR) est le troisième cancer le plus fréquent chez l’homme et le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme. Le non-respect des intervalles de suivi endoscopique est responsable d’un risque accru de cancer dans le syndrome de Lynch et la polypose. Après colectomie prophylactique dans la polypose et au cours du suivi dans le syndrome de Lynch, seul un suivi conforme aux recommandations et adapté à chaque situation peut permettre d’éviter aux patients un décès par cancer colorectal. Chez les patients opérés avec anastomose iléo-rectale, le risque d’adénocarcinome au cours de la vie est estimé à 24 % 30 ans après la colectomie avec une mortalité de 9 % (11), ce qui justifie la surveillance annuelle du rectum avec chromo endoscopie à l’indigo carmin. Plus que jamais, les personnes ayant une prédisposition héréditaire de cancer digestif doivent bénéficier de cette avancée, mais cela nécessite une connaissance actualisée des recommandations de suivi, des modalités spécifiques des endoscopies et une collaboration avec les généticiens au travers des réseaux de suivi. Le côlon, l’endomètre et l’ovaire sont les organes majoritairement touchés avec des risques cumulés pour le CCR allant de 22 à 74 %. �m� �n�Y7v��A0�V�` �������ZH�=� Les patients hétérozygotes pour MUTYH (« mono alléliques ») ne justifient pas de surveillance différente de la population générale (5). Traitement endoscopique si adénomes très nombreux (> 20), de grande taille (> 1 cm) ou en dysplasie de haut grade. Le respect des critères qualités de la coloscopie et la réalisation d’une chromo endoscopie à l’indigo carmin sont obligatoires pour le suivi des personnes à haut risque (syndrome de Lynch et polyposes après chirurgie). ... Individu présentant un cancer du spectre élargi avant 46 ans. La préparation colique imparfaite, une absence de prise en charge par un réseau de suivi ou l’expérience d’une complication font partie des facteurs de risques majeurs exposant à un non-respect du suivi endoscopique. Actuellement, l’analyse génétique est réalisée par séquençage haut débit sur un panel de gènes, dont les gènes du système MMR. Cette forme de polypose se transmet sur un mode autosomique récessif et peut être suspectée devant la présence de plus de 10 adénomes cumulés et d’antécédents familiaux de polypose et/ou de cancer colorectal (5). L’intérêt de la chromo-endoscopie à l’indigo carmin est démontré et elle doit être systématiquement réalisée en pulvérisant lors du retrait du coloscope au moyen d’un cathéter spray de l’indigo carmin dilué à 0,4 % (figure 3). La pénétrance du CCR est complète, et en l’absence de colectomie prophylactique, sa survenue est le plus souvent observée avant l’âge de 40 ans. Ces dix dernières années, l’endoscopie digestive a connu un développement sans précédent. Cet examen, idéalement pratiqué après préparation colique classique, doit permettre d’évaluer la densité de la polypose et de réaliser une cartographie histologique des polypes avant résection. stream Après un premier cancer colorectal, la surveillance par coloscopie reste indispensable. Nature. colorectal cancer and is also commonly referred to as Lynch syndrome. La haute définition a permis de faire rentrer la caractérisation et la prédiction histologique des lésions muqueuses colorectales dans la pratique de tout endoscopiste. Elles sont définies par la découverte d’un nombre élevé de polypes dans le côlon et le rectum. Des manifestations extra-intestinales sont possibles : ostéomes, anomalies dentaires, hypertrophie congénitale de l’épithélium pigmentaire rétinien, tumeurs desmoïdes et cancers extra-coliques (thyroïde, foie, voies biliaires et système nerveux central). �jIJ�="����Q�Y�u�X��,�'k���޸�W>�C�a��b�h�`�`q��'��\�~o��k� �9 6̏B�: Ce score peut présenter un intérêt pour les traitements en cours d’étude dans la PAF (12). Dans la forme floride de la polypose liée au gène APC, la surveillance endoscopique est débutée en général vers l’âge de 11 ans, préférentiellement en gastro-pédiatrie. ET apparenté du 1 er ou 2 ème degré présentant un cancer du spectre (sauf cancer du sein si le propositus a un cancer du sein) avant 56 ans ou avec des cancers multiples. Le risque de cancer est évalué à environ 8 à 13 % en cas de syndrome de Lynch, de transmission autosomale dominante et lié à des mutations constitutionnelles du système de réparation (MMR) de l’ADN (gène MLH1, MSH2, PMS1,PMS2 ou MSH6). Le respect des critères de qualité de la coloscopie et l’utilisation systématique de la chromo endoscopie à l’indigo carmin sont les principaux outils de cette prise en charge.

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